Loin de vouloir proposer un tableau de la réception des Mémoires d’Ancien Régime du XVIe au XXe siècle, ce volume croise les regards de mémorialistes, de critiques, d’érudits, d’éditeurs, d’écrivains, d’historiens, de politiques sur les Mémoires et propose une vision contrastée d’un ensemble fondamentalement hétérogène. Pourtant, quelques perspectives surgissent : le débat entre deux types d’histoire, l’une particulière, l’autre générale, perdure dans une salvatrice rivalité. La prise en compte des conditions socio-historiques de la rédaction ou de l’édition des Mémoires met à jour une dimension politique et une tendance à l’instrumentalisation du genre.