De Pompéi à Fukushima, les villes sont confrontées de manière récurrente à des catastrophes. Elles y font face, chacune à leur manière, rares étant celles qui disparaissent. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New York, la catastrophe urbaine est entrée dans une ère mondialisée et est de plus en plus pensée en termes de résilience. Omniprésent dans les organisations internationales et aux États-Unis, le concept se diffuse désormais en France. Cet ouvrage, issu du séminaire de recherche « Résilience urbaine », organisé à l’École normale supérieure, propose une analyse croisée de cas historiques et contemporains, pour illustrer, mais aussi critiquer et déconstruire la résilience : Pompéi, Rome, Berlin, Bucarest, Phnom-Penh, La Nouvelle- Orléans, Londres et Paris.