Définir les traumatismes des temps passés dus aux hommes ou à la nature et réfléchir sur leur impact dans l’histoire et l’histoire enseignée suppose de chercher clés disciplinaires ou interdisciplinaires qui analysent la part de tabou ou d’ineffable d’événements historiques de l’Antiquité à nos jours, de ce qui ne peut qu’avec peine s’énoncer: questions « sensibles », « vives », traumatisantes. Primo Levi, incapable de dire l’expérience concentrationnaire préféra longtemps le silence. Décrivant les traumatismes dans leur multiplicité, leur empreinte indélébile sur sociétés, cultures et mémoires, ce volume en interroge la profondeur en reliant réflexions et études précises de cas.