Tout le paradoxe de l’étude « siranienne » se situe dans l’espace, géographique et temporel. D’un point de vue biographique, elle se restreint à une seule et même ville, Bologne, sur une période de vie d’à peine trente ans, tandis que sa notoriété et l’exportation des toiles d’Elisabetta Sirani ont atteint des degrés nationaux, européens puis internationaux sur plusieurs siècles.
Les motivations de l’artiste étaient en partie générées par la pression d’un père infirme et peu scrupuleux, mais elle sut également exploiter son potentiel artistique en ouvrant une école. L’originalité de son travail réside dans le caractère pluridisciplinaire de ses œuvres : le dessin, la gravure et la peinture.
Grâce à une fortune littéraire et des supports iconographiques riches cet ouvrage promet une découverte passionnante dans la lignée des women studies.