Le Mémorial de la Shoah organise des rencontres avec les auteurs de la collection Témoignages de la Shoah

Dimanche 11 avril à partir de 14h, le Mémorial de la Shoah organise des rencontres à distance autour des ouvrages des auteurs Paulette Angel- Rosenberg, Irena Milewska, Albert Lamantowicz, Hans Callmann et Élisabeth Sentuc, publiés dans notre collection Témoignages de la Shoah avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Ces rencontres se tiendront en ligne, gratuitement, sur inscription.

Au programme à 14h, témoignages :

Paulette Angel- Rosenberg

À l’occasion de la publication de Le Tournesol de Paulette Angel- Rosenberg, Éd. Le Manuscrit / Fondation pour la Mémoire de la Shoah, collection Témoignages de la Shoah, 2021.

Son amour de la vie et sa détermination ont permis à Paulette Rosenberg, jeune fille juive de Metz âgée de 15 ans, de survivre dans une France occupée par les nazis. Elle s’engage dans la Résistance, ainsi que plusieurs membres de sa famille, à Sassenage près de Grenoble. Son père est dénoncé, torturé et fusillé au pied du plateau du Vercors. Arrêtée, elle est internée avec sa sœur Sophie au camp de Drancy. Cependant, pour Paulette : « La mort n’était pas envisageable pour moi, car je voulais vivre. »

Irena Milewska

À l’occasion de la publication de [En]quête de famille d’Irena Milewska, texte établi avec le concours de Geneviève Pichon. Éd. Le Manuscrit / Fondation pour la Mémoire de la Shoah, collection Témoignages de la Shoah, 2021.

Irena, petite fille juive ballotée dans des orphelinats de Pologne, est censée être née en juin 1938 à Czestochowa de parents tués sous les bombardements du début de la guerre. Au fil des années, elle entreprend de retrouver la trace de ses parents disparus pendant la Shoah et de reconstituer l’histoire de sa famille. Cette enquête la conduit à Varsovie, Paris, dans le nord de la France, en Ukraine, à Moscou, en Crimée, aux États-Unis… Elle découvre le sort tragique de ses parents et de ses proches, dont elle retrouve quelques survivants.

Albert Lamantowicz

À l’occasion de la publication de Pérégrinations d’un enfant juif de 1939 à 1945 d’Albert Lamantowicz, préface d’Annette Wieviorka, Éd. Le Manuscrit / Fondation pour la Mémoire de la Shoah, collection Témoignages de la Shoah, 2021.

Quand sa vie et celle des siens étaient en péril uniquement parce qu’ils étaient Juifs, Albert Lamantowicz a dû, entre 7 et 12 ans, acquérir une maturité suffisante pour affronter le danger. De la traversée clandestine de la ligne de démarcation en 1941 à celle de la frontière suisse en 1944, tout en changeant plusieurs
fois de domicile, d’école, de milieu, et en restant constamment sur le qui-vive, à la campagne comme en ville. Sa survie, il la doit bien sûr aussi à ses parents, et particulièrement à son père, qui sentit le danger et trouva l’échappatoire.

Animés par Claude Bochurberg, militant de la mémoire.

 

Puis à 16h30, rencontres :

Hans Callmann

À l’occasion de la publication d’Itinéraire d’un Allemand juif. Les Larmes de la Lorelei d’Hans Callmann, traduit de l’allemand par Claire Monaco, préface de Serge Klarsfeld, Éd. Le Manuscrit / Fondation pour la Mémoire de la Shoah, collection Témoignages de la Shoah, 2020.

Francfort 1931. Hans Callmann, jeune banquier d’origine juive, mène une agréable vie mondaine quand un rêve prémonitoire le décide à quitter brusquement avec sa famille l’Allemagne, dont il devine les noirs desseins. Après quelques années à Paris, la déclaration de guerre l’envoie dans différents camps (pour ressortissants étrangers, Légion étrangère…). Après une période de clandestinité, aidé en particulier par l’abbé Glasberg, il est arrêté à Lyon le 16 mai 1944, puis déporté du camp de Drancy à celui d’Auschwitz par le convoi 75, le 30 mai 1944. Entré athé, il y découvre sa foi en dieu.

En présence de Claire Monaco, fille d’Hans Callmann.

Elisabeth Sentuc

À l’occasion de la publication de C’est ainsi que je me souviens. d’Élisabeth Sentuc, texte établi avec le concours de Florence Sentuc, Myriam Sentuc et Willy Coutin, préface de Willy Coutin. Éd. Le Manuscrit / Fondation pour la Mémoire de la Shoah, collection Témoignages de la Shoah, 2019.

Élisabeth a grandi dans une famille nombreuse et modeste, marquée par l’attachement aux traditions au sein de la communauté juive de Huedin en Transylvanie. Le 19 mars 1944, les nazis envahissent la Hongrie. La famille Brodi est transférée dans le ghetto de Cluj, puis déportée. Elle arrive à Auschwitz II- Birkenau le 2 juin. Élisabeth a 20 ans. Elle ne reverra plus les siens.

En présence de Rose-Marie DucheminFlorence SentucMyriam Sentuc et Willy Coutin, historien, professeur d’histoire- géographie.

Animées par Philippe Weyl, responsable de la collection Témoignages de la Shoah, Fondation pour la Mémoire de la Shoah.